Bible du haschich : Tout savoir sur le hash !
Bible du haschich
Tout savoir sur le hash !
L’histoire du haschich à travers le temps est assez complexe elle débute il y’a fort longtemps en Orient et depuis 1000 ans dans de nombreux écrits le premier ouvrage “the canon of medicine” par Abu Ali Ibn Sina puis redécouvert au début du 19ème siècle par le milieu artistique parisien marqué par la fondation du “Club des Hashischins” en 1844 club qui accueille notamment Charles Baudelaire, Eugène Delacroix, Gérard de Nerval et également Alexandre Dumas et Victor Hugo tous consommateurs de cannabis.
Histoire et origine du haschich
Les premières traces de haschich ou résine de cannabis, également connu sous le nom de hash, trouve ses origines en Orient, notamment au Moyen-Orient. Les premières traces de sa consommation remontent au Moyen Âge, où une secte chiite ismaélienne, les "Hashâchines" ou "Nizârites", aurait utilisé le hash dans le cadre de rituels. Le terme "haschich" dérive de l'arabe "حشيش" (h-sh-sh), signifiant initialement "plante herbacée", avant de désigner spécifiquement le cannabis et sa résine. Au fil du temps, le haschich s'est répandu en Inde et en Europe, notamment au XIXe siècle, où il a gagné en popularité dans les cercles artistiques parisiens, avec la fondation du "Club des Hashischins" en 1844, fréquenté par des figures telles que Charles Baudelaire et Victor Hugo.

En arable le mot "حشيش" (h-sh-sh) signifiant au début une plante herbacée ce mot a vite fini par désigner le cannabis et le hash, les marchands et commerçants arabes ont transporté ce mot avec eux en Inde et en Europe déjà en 1200.
Les nombreux surnoms du haschich avec le temps :
- Hash
- H
- Shit ou Shite Chite
- Teuch ou Teuchi Teushi
- Résine de cannabis
- Pollen ou Popo
- Bédo
- Chichon
et selon les différentes variétés :
- Moula ou Frappe
- Jaune ou Mousseux
- Gras ou Noir

Méthodes de fabrication du haschich
Comment est fabriqué le hash ?
Le haschich est extrait à partir de plantes de cannabis ou de chanvre on utilise les sommités florales ou fleurs frappées sur un tamis ou via une machine pour en extraire les trichomes appelé communément “pollen”. Cependant uniquement sur les plantes femelles c’est donc de la résine car seules les plantes mâles dépourvus en THC produisent du pollen.
Ce pollen est ensuite pressé à la main ou dans une presse mécanique hydraulique pour à la fin ressembler à une plaquette bien dure et compacte. Les différentes façon de compacter la résine peuvent varier les qualités car la pression peut exercer une chaleur et ainsi produire un phénomène de décarboxylation ce qui va activer les cannabinoïdes tel que le THC ou CBD.
Quelles sont les différentes formes de fabrication du haschisch ?
Le haschisch, ou hashish, est une forme concentrée de cannabis fabriquée à partir de la résine des plantes de cannabis. Il existe plusieurs méthodes de fabrication du haschisch, chacune produisant des types de haschisch aux caractéristiques distinctes. Voici quelques-unes des méthodes les plus courantes
Haschisch à Sec (Dry Sift Hash)
Méthode : Cette technique consiste à tamiser les têtes de cannabis séchées à travers des écrans fins pour séparer les trichomes (glandes résineuses) des matières végétales. Résultat : La poudre obtenue, appelée kief, est ensuite pressée pour former des blocs de haschisch.
Haschisch à l'Eau (Ice Water Hash)
Méthode : Connue également sous le nom de Bubble Hash, cette méthode utilise de l'eau glacée et de la glace pour congeler les trichomes, qui se détachent facilement de la plante. Procédure : Le mélange est ensuite passé à travers des sacs filtrants de différentes tailles pour recueillir les trichomes séparés. Résultat : Le produit final est séché et pressé pour former des blocs de haschisch.
Haschisch Marocain (Moroccan Hash)
Méthode : Traditionnellement fabriqué en battant les plantes de cannabis séchées sur des toiles fines pour séparer les trichomes. Résultat : La résine recueillie est ensuite chauffée légèrement et pressée pour créer des plaques de haschisch.
Charas
Méthode : Originaire d'Inde et du Népal, cette méthode implique de frotter les fleurs fraîches de cannabis entre les mains pour recueillir la résine collante. Résultat : La résine est ensuite roulée en boules ou en bâtons.
Haschisch Rosin (Rosin Hash)
Méthode : Utilise la chaleur et la pression pour extraire la résine des fleurs de cannabis ou du kief sans l'utilisation de solvants. Résultat : Le produit final est un haschisch propre et pur, souvent apprécié pour sa pureté et son goût.
Haschisch à l'alcool (Ethanol Hash)
Méthode : La résine est extraite en trempant les têtes de cannabis dans de l'alcool éthylique, puis en filtrant et en évaporant l'alcool pour laisser la résine. Résultat : La résine est ensuite pressée pour former du haschisch.
Haschisch au Butane (Butane Hash Oil - BHO)
Méthode : Utilise du butane pour extraire la résine des fleurs de cannabis, suivie d'un processus de purge pour éliminer le butane résiduel. Résultat : Produit un haschisch extrêmement concentré souvent appelé huile de haschisch.
Haschisch au CO2 (CO2 Hash Oil)
Méthode : Utilise du dioxyde de carbone supercritique pour extraire la résine du cannabis. Résultat : Un concentré pur et sans solvants résiduels, souvent utilisé pour produire des huiles de cannabis de haute qualité.
Quels sont les différents hashs ?
Selon la zone géographique des différences de variétés et de manières d’extraire et fabriquer le haschich font la multitude de hash que l’on retrouve.
Les différentes variétés de haschichs sont :
- Le Hash kétama ou marocco marocain ( un hash d’aspect brun préparé à partir de pollen de Beldia une variété typique des vallées du Rif )
- Le Hash afghan ( un hash d’aspect très foncé et moelleux préparé avec des variétés très résineuse car cultivées en zone aride et sèche )
- Le Hash Népalais ( un hash très odorant d’aspect brun foncé )
- Le Hash Libanais ( d’aspect jaune ou rouge très apprécié pour sa douceur et sa puissance )
- Le Hash Californien ( hash souvent très premium préparé à partir de pollen très riche en cannabinoïdes et terpènes )
- Le Hash 3x filtré ( préparé à partir de pollens tamisés à un faible micron donc uniquement certains trichomes sans aucuns déchets organiques comme de la poussières de feuilles et fleurs ) disponible en THCV et THCP voir le 3x filtré
- Le Hash bubbleator et iceolator ( issus de pollen récoltés en sac ou à froid frozen sift )
- Le Hash Charas ou hash indien ( un hash très puissant directement fabriqué à partir des résidus de cannabis et pollen restant sur les mains, les résidus s'agglomèrent laissant apparaître le charas )
Les principaux haschichs proviennent de leur région respective comme le hash Kétama, le hash Afghan ou plus moderne le hash Californien.
Les variétés sont importantes pour avoir un produit d’exception car une bonne fleur produit un pollen de bonne qualité c’est l’ingrédient principal de la résine avec juste un peu d’huile de coude !
Quel est le haschich le plus fort ?
Le haschich considéré le plus fort est le hash 3x filtré il contient du THCV et THCP et plus de 5% de CBN un cannabinoïde très présent dans les variétés indica qui accentue l’effet stone tandis que le THCV provoque un effet high comme les variétés sativa. C’est donc un hash qui possède un éventail cannabinoïde large avec plusieurs terpènes naturellement présent dans le pollen tout en ne contenant moins de 0.3% de THC.
Quelle est la différence entre le hash THC et le hash CBD ?
Le haschich et le hash CBD sont deux formes distinctes de cannabis, différant principalement par leur teneur en THC et leurs effets sur la santé. Le haschich traditionnel est une drogue illicite avec un taux de THC élevé, ce qui entraîne des effets psychoactifs puissants. En revanche, le hash CBD a un taux de THC inférieur, offrant ainsi des bénéfices thérapeutiques sans les effets intoxicants.
Fumer du haschich classique expose les consommateurs à des risques pour la santé mentale et physique, surtout s'ils consomment régulièrement. Le cannabis entraîne souvent une dépendance au cannabis, et les consommateurs chroniques peuvent développer des problèmes de santé mentale. La consommation prolongée de cannabis affecte le système nerveux et cognitif, altérant la mémoire et la fonction de hachage des chaînes de caractère, une métaphore pour les capacités de traitement de l'information par le cerveau.
En comparaison, le hash CBD est considéré comme moins nocif, mais les effets à long terme du cannabis sur le système restent un sujet de préoccupation. Consommer régulièrement du hash CBD peut encore entraîner des risques pour la santé, bien que réduits par rapport au haschich classique.
Comment reconnaître du bon Hash ?
Reconnaître un bon shit demande un peu d’expérience, mais certains critères ne trompent pas. Déjà, la texture en dit long : un hash de qualité est souvent collant et légèrement gras au toucher, surtout s’il est riche en résine. Il ne doit ni être trop sec (il s’effrite trop vite), ni trop mou (signe d’une coupe douteuse). Ensuite, la couleur varie selon la provenance et la méthode de fabrication : un hash marocain est souvent brun clair à doré, un afghan plutôt noir à l’extérieur et marron foncé à l’intérieur, tandis qu’un pollen peut avoir une teinte jaune/orangée. L’odeur est aussi un bon indicateur : un hash de qualité dégage des arômes puissants et naturels, souvent épicés, terreux ou fruités selon la variété. Au niveau de la combustion, un bon hash brûle lentement avec une flamme uniforme et dégage une fumée épaisse. Enfin, la cendre doit être claire et fine : si elle est noire et granuleuse, méfie-toi, le produit est sûrement coupé avec des impuretés.
Comment faire le curing du hash ?
Le curing du hash, c’est l’étape clé pour affiner son goût, améliorer ses effets et préserver ses arômes sur le long terme. Une fois la résine pressée, il faut la laisser maturer dans des conditions contrôlées pour optimiser son potentiel. L’idéal est de stocker le hash dans un bocal en verre hermétique, à l’abri de la lumière, avec une humidité autour de 55-62% (tu peux utiliser un petit hygromètre et des sachets Boveda pour réguler). Il faut aussi le conserver dans un endroit frais, entre 15 et 20°C, pour éviter qu’il ne sèche trop vite ou ne moisisse. Le curing peut durer plusieurs semaines à plusieurs mois, et au fil du temps, les terpènes se développent, rendant les arômes plus complexes et la fumée plus douce. Pour un résultat optimal, certains amateurs pratiquent un curing sous vide ou à basse température, mais le plus important, c’est d’être patient : plus le hash est bien affiné, plus il sera savoureux et puissant ! 🔥
C’est quoi le meilleur hash ?
Le meilleur hash, c’est avant tout une question de qualité et de pureté. Un bon hash doit être riche en trichomes, bien tamisé et pressé sans additifs douteux. Parmi les références les plus prisées, le Piatella Hash s’est imposé comme l’un des meilleurs au monde. Ce hash ultra-premium se distingue par sa texture ultra-moelleuse et crémeuse, souvent comparée à du beurre de noisette fondant. Il est obtenu à partir d’une extraction à sec des trichomes, suivie d’un affinage à froid qui permet de conserver un maximum de terpènes et de cannabinoïdes. Contrairement aux hash traditionnels souvent pressés à chaud, le Piatella garde une texture presque "mousseuse" et libère des arômes puissants et authentiques. Il est souvent produit à partir de variétés haut de gamme avec un taux de THC très élevé, ce qui lui confère un effet planant et ultra-relaxant. Côté saveur, on retrouve des notes fruitées, terreuses et épicées qui explosent en bouche. Bref, si tu cherches du hash d’élite, le Piatella est un must ! 🚀🔥
Le Terpene Haschichen : L’Essence Aromatique du Hash
Le terpene haschichen désigne l’ensemble des terpènes présents dans le hashish, responsables de ses arômes distinctifs et de son effet entourage avec les cannabinoïdes. Ces composés aromatiques naturels, produits par les trichomes de la plante de cannabis, donnent au hash ses notes épicées, boisées, fruitées ou terreuses selon son origine et son mode de fabrication. Les variétés marocaines, par exemple, ont souvent des notes douces et épicées, tandis que les hash afghans ou népalais révèlent des arômes plus résineux et profonds.
Certains terpènes sont particulièrement présents dans le hash de qualité, comme le myrcène (effet relaxant, arômes terreux et musqués), le caryophyllène (notes poivrées et boisées), et le limonène (touches d’agrumes et effet énergisant). Avec les nouvelles techniques de production, comme le Piatella Hash ou le Bubble Hash, l’objectif est de conserver un maximum de ces terpènes pour offrir une expérience gustative et sensorielle unique. Plus un hash est frais et bien conservé, plus il gardera ses terpènes intacts, garantissant ainsi un goût intense et des effets plus marqués ! 🚀🔥
Anecdotes insolites sur le hash
-
Le hash et les Hashâchins 🏹
Le mot "haschich" viendrait des Hashâchins, une secte de guerriers du Moyen-Âge qui consommaient du hash avant de partir au combat. Ces mercenaires, dirigés par Hassan-i Sabbah, auraient utilisé le hash pour entrer dans un état de transe avant d’accomplir leurs missions. C’est même de là que viendrait le mot "assassin" ! -
Le Club des Hashischins 🎭
Au XIXe siècle, un groupe d’écrivains et d’artistes français, dont Baudelaire, Dumas et Gautier, se réunissait régulièrement à Paris pour expérimenter le hash sous forme d’élixirs. Appelé le Club des Hashischins, ce cercle exclusif se retrouvait à l’Hôtel Pimodan pour explorer les effets hallucinogènes du cannabis à des fins littéraires et artistiques. -
Le hash le plus cher du monde 💰
Certains hash premium, comme le Piatella Hash ou le Live Rosin Hash, peuvent atteindre des prix exorbitants, dépassant parfois 100 € le gramme. Ces produits ultra-raffinés sont souvent issus de variétés rares et traités avec des méthodes d’extraction avancées pour conserver un maximum de terpènes et de puissance. -
Le Hash en cadeau diplomatique 🎁
Dans certaines cultures, offrir du hash est un signe de respect et d’hospitalité. Au Maroc, en Afghanistan ou au Liban, il est courant que des chefs tribaux ou des cultivateurs locaux offrent un morceau de leur meilleure résine en guise de cadeau. -
Le Temple Ball du Népal 🔮
Le fameux Temple Ball Hash népalais est une véritable légende. Ce hash, roulé à la main et affiné pendant des mois, est tellement pur qu’il peut parfois être confondu avec du caramel fondu. Il était historiquement utilisé par les moines et les sages pour méditer et entrer en transe. -
L’origine du terme "Charas" 🙌
En Inde et au Népal, le Charas est un type de hash fabriqué en frottant les têtes de cannabis fraîches entre les mains. La résine colle aux paumes et est ensuite récupérée et roulée en boules. Contrairement aux autres types de hash, le Charas est récolté à partir de plantes vivantes, ce qui lui donne une texture et un goût uniques. -
Le plus gros bloc de hash saisi 🚔
En 2013, la police espagnole a mis la main sur plus de 52 tonnes de hash lors d’une saisie record en Méditerranée. Ce stock provenait du Maroc et était destiné au marché européen. C’est la plus grande quantité de hash confisquée en une seule opération à ce jour. -
Le hash dans l’espace 🚀
En 2019, un groupe de chercheurs a envoyé des graines de cannabis dans l’espace à bord d’une capsule SpaceX pour étudier l’effet de la microgravité sur leur croissance. Si un jour on produit du hash sur Mars, il faudra bien lui trouver un nom... Le "Red Planet Hash" peut-être ? 😆 -
Le hash et la musique reggae 🎶
Bob Marley et de nombreux artistes reggae jamaïcains étaient connus pour apprécier le hash en complément de la ganja locale. Certains morceaux iconiques, comme Kaya ou Easy Skanking, font clairement référence à la consommation de résine de cannabis pour atteindre un état de paix et de méditation. -
Le hash et Napoléon 👑
Après la campagne d’Égypte (1798-1801), les soldats français ont ramené le hash en France, intrigués par les effets de la résine consommée localement. Napoléon, qui trouvait que ses troupes en abusaient, a interdit le cannabis dans son armée... mais cela n’a pas empêché son usage de se répandre en Europe.
Laissez un commentaire
Veuillez noter que les commentaires doivent être approuvés avant d'être affichés